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Ici, là-bas, de Lu Sheng

Zhe Li Na Li - 这里, 那里
vendredi 22 juin 2012

Ici, là-bas traite le thème de la distance. La tendance plasticienne encourage une vision contemplative, soutenue par des effets spéciaux assez subtils. La Ville-Lumière resplendit sous la neige parisienne d’un climat qui se refroidit.

Lu Sheng, né en 1978 à Shanghai, diplômé au Zhejiang de l’Institut international de l’image et du son, il débuta sa carrière en temps que chef-opérateur de Wang Bing avant de réaliser son premier long métrage Ici, là-bas. Ce film a été sélectionné à la Mostra, au Festival du premier film de Beijing, au Festival international de Tokyo, au Festival du cinéma de Pusan, au Festival du film de Santa Barbara et celui de Vancouver.



33 Jours sans amour de Teng Hua Tao

Shi Lian 33 Tian - 失恋33天
vendredi 22 juin 2012

Le film, d’un budget de 1,5 million de dollars, en rapporta 30 dès sa première semaine de sortie, reléguant les blockbusters. Le thème des ruptures explique sans doute cette popularité, en rapport avec Le Journal de Bridget Jones et la prolixe voix off, composé de fragments, souvent en flashbacks, reliés et animés par des effets spéciaux.



Le Relevé de notes, de Xiahenazan Aersilang

Cheng Ji Dan - 成绩单
vendredi 22 juin 2012

Bel exercice de style sachant aussi émouvoir le spectateur, produit pour l’académie du Cinéma de Beijing, il offre de superbes images, selon un large format cinématographique, panoramique. Le décor se montre typique du cinéma ethnique, avec néanmoins un scénario mélancolique et une réflexion sur le métier de photographe, inspirés par la modernité.

L’ œuvre aborde aussi le thème du tourisme, désormais présent dans de nombreuses productions relatives aux minorités. Les Ouïghours constituent une importante nationalité minoritaire du Xinjiang : encore neuf millions, les seuls sédentaires avec les Han, ethnie majoritaire. Cette région du nord-ouest, « nouvelle frontière » intégrée à l’Empire tardivement, en 1884, s’étend sur plus de 1 600 000 km2, un sixième de l’espace chinois, avec à peine quelque vingt millions d’habitants. La frontière terrestre du Xinjiang se déroule sur 5600 km, partagée avec huit pays. « Ouïghour » signifie « unité ».

Xiahenazan Aersilang, fille de la vedette ouïghoure Huerxide Tuerdi, naquit le 6 février 1989 au Xinjiang. Celle-ci, primée meilleure actrice en 2005 et désormais en position de responsabilité à la télévision du Xinjiang, incarne le rôle de l’entremetteuse : la présence de la mère, expérimentée, sur le tournage explique sans doute l’excellente direction d’acteurs. Xiahenazan, diplômée par l’académie du Cinéma de Beijing, suit ainsi la voie de Huerxide, qui assuma le rôle principal dans Le Cheval pourpre dès l’âge de seize ans et à qui l’académie décerna le diplôme de maîtrise en réalisation en 2003.



À la recherche de ma fille, de Wang Jun

Bu Yi Gu Niang - 布衣姑娘
vendredi 22 juin 2012

Cette comédie légère, dont les acteurs jouent généreusement, pratique le flashback, appuyé par une dégradation délibérée de l’image, et un montage dynamique. Danses et chants ethniques émaillent la quête des origines.

Certaines phrases blessent dans le cadre de parentés compliquées, mais une douceur baigne cet éloge de la piété filiale, à l’instar des nombreuses contre-plongées lunaires caractéristiques de la Chine.



La Bicyclette de Beijing, de Wang Xiaoshuai

Shi Qi Sui De Dan Che - 十七岁的单车
jeudi 21 juin 2012

Bénéficiant de financements étrangers, franco-taïwanais, l’Ours d’argent au 51ème Festival du film de Berlin, inspiré par un autre voleur de bicyclette, celui signé par Vittorio De Sica, commence comme un documentaire laconique, à travers le dédale de la vieille Beijing. Mais celle-ci disparaît.



So Close to Paradise, de Wang Xiaoshuai

Bian Dan, Gu Niang - 扁担•姑娘
jeudi 21 juin 2012

L’œuvre ambitionne le film d’auteur, avec sa voix off, digressif, sinon transgressif. La femme fatale s’inscrit au sein d’une double relation triangulaire, puisqu’elle attire non seulement son amant officiel et son violeur, mais encore l’inexpérimenté Dong Zi. Film d’initiation également : sur la perte de l’innocence ou sa redécouverte.

Le cinéaste utilise talentueusement la palette des couleurs, conférant unité filmique et cohérence psychologique. Les prises de vues à la caméra portée soutiennent à la fois suspense et aspect documentaire.
Wang Tong assume son personnage de Ruan Hong. Celle-ci, lors de sa scène finale, abandonne son maquillage d’entraîneuse au profit de la simplicité et de la pureté.



La Rose sauvage, de Sun Yu

Ye Mei Gui - 野玫瑰
jeudi 21 juin 2012 par Raymond Delambre

Wang « Ren Mei », « Jolie Personne », effectivement, ravissante incarnation de Xiao Feng, donne la réplique à son futur mari, le séducteur Jin Yan, talentueux interprète de Jiang Bo. Mixte d’innocence enfantine et de sensualité féminine, dépassant Silvana Mangano dans Riz Amer, Wang Renmei assume les nombreux changements de ton, entre comédie et drame, avec un art consommé, typique de l’art théâtral. Li Lili saura aussi utiliser son expérience du spectacle vivant pour briller devant la caméra.

À l’instar des troupes théâtrales, des acteurs récurrents chez Sun Yu l’aident à caractériser ses personnages. Ainsi, le metteur en scène Zheng Junli, ami fiable de Jiang Bo, lettré mais bien plus avisé que l’artiste peintre, interprète Xiao Li, travaillant ici à la peinture de réclames occidentales, même d’automobiles. Zhang Zhizhi incarne le père de Xiao Feng : nous présentâmes, lors de la sixième édition du Festival du Cinéma Chinois de Paris, son rôle le plus important dans Shen Nu.

Raymond Delambre,

Film accompagné d’une musique composée par Zhang Chun,
avec un montage de Wang Hong.



La légende de Lu Ban, de Sun Yu

Lu Ban De Chuan Shuo - 鲁班的传说
jeudi 21 juin 2012

Une atmosphère pleine de mystère et de poésie. Fascinante interprétation
de Wei Heling.



Avec le vent en poupe, de Sun Yu

Cheng Feng Po Lang - 乘风破浪
jeudi 21 juin 2012

Un film réalisé en l’honneur des premières femmes devenues pilotes de
bateaux. Sun Yu en fait une comédie pleine de fraicheur de d’humour tout à fait révélatrice de l’optimisme des années 50. L’emploi de la couleur et le choix d’acteurs jeunes et fort beaux concourent à l’impression générale d’euphorie.



Onze fleurs, de Wang Xiaoshuai

Wo 11 - 我十一
jeudi 21 juin 2012

Onze fleurs, tourné à Si Mian Shan au Sichuan, coûta 2,1 millions de dollars, dont 20 000 dollars octroyés par le Plan de promotion de Pusan en 2008 et 52 000 dollars alloués par les Portes ouvertes de Locarno en 2009. Nominé comme meilleur film pour enfants 2011 aux Asia Pacific Screen Awards, il s’agit du premier film ressortissant officiellement du nouvel accord pour la coproduction sino-française signé en 2010 : la contribution française réside dans la post-production. D’où sans doute la musique d’accordéon. Tant l’époque considérée, de la Révolution culturelle, que les filmage et cadrage évoquent la littérature des cicatrices ainsi que Chen Kaige ou Zhang Yimou. Cependant, Wang Xiaoshuai, à travers la vision subjective et partielle de son enfant protagoniste, conjure, comme à l’accoutumée, l’effusion sentimentale.


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