Saluer la programmation du Festival du cinéma chinois de Paris, c’est souligner la créativité de ce cinéma et l’importance des liens que la France entend nouer avec la Chine en faveur du septième art.
La nouvelle édition du Festival présentera des films des années 2000 d’une très grande diversité de genres parmi lesquels des documentaires et des films d’animation, de réalisateurs et comédiens aux talents parfois déjà salués, ou qui seront à saluer, qu’il s’agisse de Zhang Yimou, de John Woo ou de Wang Xiaoshuai.
Mais cette septième édition remettra également la lumière sur l’œuvre du réalisateur Sun Yu, formé aux arts en Chine et aux États-Unis, dont les œuvres ont été créées au tournant du cinéma muet et du cinéma parlant, en passant par l’avènement de la couleur jusqu’au début des années 1960. Le public pourra ainsi découvrir ou revoir, en ciné-concert très souvent, six de sa vingtaine de films réalisés, parmi lequel « Le petit jouet » (1933).
Aussi, œuvres du patrimoine et films d’aujourd’hui cohabitent-ils dans leur très grande vitalité au sein du Festival du cinéma chinois de Paris. De cette confrontation peut naître un bien commun pour les spectateurs : le cinéma se donne à voir comme marqueur du temps et des histoires des peuples,
que ses récits en soient réels ou imaginaires.
A travers sa programmation, le Festival du cinéma chinois de Paris tisse des liens entre nos cultures : je lui souhaite tout le succès qu’il mérite auprès du public.