Le documentaire filmant l’émotion, présente la première chorale enfantine issue des prairies mongoles, fondée en 2005. Trois récits se développent simultanément : le contexte régional, la formation des choristes, les spectacles à Beijing, entrecoupés par des interviews.
En Mongolie intérieure, s’étendant sur 1 177 500 km² et comprenant quelque 25 millions d’habitants, au nord-est d’Hulun Buir. Les enfants de là-bas savent chanter. Les 37 choristes représentent cinq anciennes tribus : Baerhu et Buryat, mongoles, ainsi que Daghur, Ewenki et Oroqen. En outre, le choeur comprend une dame ressortissant de ce dernier groupe, âgée de 76 ans : Erdonggua. Les Oroqens, sans langue écrite, composent une population dépassant à peine 8 000. Quant aux Buryats, ils représentent 70 000 âmes.
Les parents d’Amuri Qiqig, fille Baerhu de 13 ans, gardent plus de mille moutons. Duguima, Baerhu à la voix merveilleuse, se métamorphose en chantant les affres d’un lapin confronté aux destructions de l’environnement causées par les hommes.
Wuyun Chaok, Ewenki, subit le divorce de ses parents et le remariage de son père, phénomènes aussi connus chez les Buryats. Les minorités tribales Ewenki, Oroqen, Daghur constituent les dernières à élever des rennes.
La pure voix des enfants résonne dans la nature, des chansons que Genghis Kahn aurait entendues.