« Xiao Feng », « Petit Phénix », charmante et espiègle souillon de la campagne, vit avec son père dans une épave de bateau. Jiang Bo, peintre issu d’une riche famille shanghaienne, conduisant une gigantesque décapotable coude à la portière, choisit la délicieuse impertinente comme modèle bucolique, voire davantage. Mais un premier coup de théâtre surgit : pendant que Feng pose voluptueusement dans un cadre idyllique, Hu Jin, créancier de son père, propose d’annuler la dette pour se marier avec la fille.
Une bagarre s’ensuit où le bateau prend feu et le concupiscent perd la vie. Le père s’enfuit : le croyant décédé, Xiao Feng suit à Shanghai son amoureux, qui l’emmène chez le coiffeur et le tailleur. Mais la première visite de la sauvageonne chez le père de son prétendant vire à la catastrophe burlesque : s’efforçant d’imiter Jiang Bo, la campagnarde exagère. Le couple se réfugie chez des amis. Jiang Bo ne réussit pas à vendre de toiles. Mais Xiao Feng ramasse le portefeuille d’un ivrogne : la police intervient et les amis se dénoncent. Phénix se rend chez le père influent de son amant : pour obtenir la libération de Jiang Bo, elle promet de ne plus jamais le revoir. Libéré, celui-ci ne retrouve plus sa bien-aimée, même dans son village, où celle-ci devient ouvrière tisserande et se cache de son amoureux, réprimant son désir. Le gouvernement appelle à la résistance face au Japon, l’élan national de la résistance réunit alors les cœurs séparés.