Suite à l’invasion de son pays par les barbares Rouran, Hua Mulan se déguise en homme et s’engage à la place de son père vieux et malade.
Toute jeune, elle s’entraîna aux arts martiaux. Grâce à son ami Tigre, conscrit avec elle, elle peut conserver son secret. Mais lorsque la plaquette du jade princier disparaît, le commandant du camp ordonne de fouiller tout le monde. Pour ne pas se découvrir, Mulan se dénonce et est condamnée à mort.
Heureusement, Wentai la sauve et Mulan montre son courage lors d’une attaque ennemie. Wentai est nommé commandant et Mulan général. Ils sont amoureux mais les sentiments ne sont pas compatibles avec la guerre impitoyable.
Le cruel Maodun, fils du chef des Rouran, continue de faire des ravages, au demeurant y compris dans son propre camp. Après douze ans de guerre, la paix survient et Mulan demande à rentrer chez elle, laissant son cœur à Wentai en témoignage de sa gratitude éternelle.
Le film sert l’histoire épique de Hua Mulan avec de superbes décors et un rythme cinématique soutenu qui emportent l’enthousiasme aussi sûrement que les nombreuses cavalcades guerrières. Les nombreuses scènes de combat laissent place à quelque compassion pour les victimes plutôt qu’au banal voyeurisme.
MA Chucheng, chef-opérateur expérimenté originaire de Hong Kong, ?uvre
aussi comme réalisateur. On lui doit en particulier Tokyo Raiders, avec Tony
Leung et Kelly Chen. Son métier derrière la caméra bénéicie à Hua Mulan,
doté d’effets visuels eficaces et esthétisants. Sa longue expérience du cinéma
d’action hongkongais proite à notre ilm, aux scènes de combats réalistes,
mieux, crédibles. MA Chucheng tourne de superbes images, utilisant bien
les décors naturels. Relevons la belle trouvaille : les horreurs de la guerre
se relétant dans l’ ?il de Mulan émue.