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1 - Films récents

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Sèche tes larmes, de Kong Lingchen (1 - Films récents)

Bao Bei Bie Ku - 宝贝别哭
vendredi 22 juin 2012

Filmé dans la première école pour orphelins de Nanning du Guangxi, le scénario adopte un aspect documentaire, dans le contexte des 700 000 orphelins chinois. Un mois de tournage intensif s’avéra nécessaire.

Sèche tes larmes doit consoler les nombreux enfants délaissés. De multiples scènes émouvantes émaillent le récit.



City Monkey, de Kong Lingchen (1 - Films récents)

Wan Ku Qing Chun - 玩酷青春
vendredi 22 juin 2012

Le film de Kong Lingchen, diplômé par l’Académie centrale d’art dramatique, s’intéresse plutôt aux relations familiales qu’aux cascades, même si celles-ci rythment le déroulement. L’importance accordée aux études, dans le contexte d’un sacrifice familial, s’avère récurrent au cinéma chinois Célèbre depuis la fin des années 1980, incarne ici le dévouement maternel, un personnage sans instruction, obstiné. Pour le rôle de Luo Sufang, l’actrice évangéliste reçut en novembre 2010 le prix de la meilleure actrice à la quarante-septième cérémonie des Chevaux d’or taïwanais.



Parfum d’herbe, de Jin Chen (1 - Films récents)

Xiang Cao - 香草
vendredi 22 juin 2012

Au sein de cette ode à la maman, relevons la force féminine, qui prend l’initiative, jusque dans les rapports amoureux. Lorsque l’époux dit vouloir divorcer, la question immédiate de sa conjointe porte sur le point de savoir s’il en aime une autre. Dans cette œuvre aux flashbacks enchâssés les uns dans les autres, l’excellente Lin Jing, primée à Hong Kong avec son charme, masque néanmoins celui-ci afin de conférer toute crédibilité au personnage ordinaire qu’elle interprète.



Projeter les ombres, de Wang Zichen (1 - Films récents)

Qian Shou - 签手
vendredi 22 juin 2012

Soigneusement cinématographié, remarquable direction d’acteurs, Tujia, acteurs non professionnels, à l’exception de Zhao Yong.



La chambre condamnée, de Chen Jian (1 - Films récents)

Mei Zhuang - 魅妆
vendredi 22 juin 2012

Sortie tout récemment, le 29 juin 2012, cette production de Shanghai et Hangzhou bénéficie d’une musique omniprésente, Chen Chao ponctuant chaque geste. L’importance musicale évoque Alfred Hitchcock. La chambre condamnée ambitionne le film mental, au sens d’Alfred Hitchcock, à l’instar de Spellbound et sa psychologie symbolisée par les peintures de Salvador Dali, Vertigo et la morte, Psycho et le personnage d’une mère dont on ne sait si elle vit encore : le film revisite tous ces motifs inquiétants. La réussite du film réside également dans l’atmosphère d’étrangeté insufflée au sein d’un univers apparemment banal : le spectateur verra différemment son concierge. Le temps cyclique, typique en Chine, renforce l’intrigue.



L’agneau éternel, de Gao Chang (1 - Films récents)

Yong Sheng Yang - 永生羊
vendredi 22 juin 2012

Le sacrifice des ovins rythme le film, ainsi que les chants et musiques ethniques. Coproduction par le Studio central des films documentaires et d’actualités, le long métrage adopte, au sein du flashback coutumier, une cinématique neutre. Doté de superbes images, en particulier sous une splendide lumière hivernale, l’œuvre cultive le symbolisme.



Ici, là-bas, de Lu Sheng (1 - Films récents)

Zhe Li Na Li - 这里, 那里
vendredi 22 juin 2012

Ici, là-bas traite le thème de la distance. La tendance plasticienne encourage une vision contemplative, soutenue par des effets spéciaux assez subtils. La Ville-Lumière resplendit sous la neige parisienne d’un climat qui se refroidit.

Lu Sheng, né en 1978 à Shanghai, diplômé au Zhejiang de l’Institut international de l’image et du son, il débuta sa carrière en temps que chef-opérateur de Wang Bing avant de réaliser son premier long métrage Ici, là-bas. Ce film a été sélectionné à la Mostra, au Festival du premier film de Beijing, au Festival international de Tokyo, au Festival du cinéma de Pusan, au Festival du film de Santa Barbara et celui de Vancouver.



Le Relevé de notes, de Xiahenazan Aersilang (1 - Films récents)

Cheng Ji Dan - 成绩单
vendredi 22 juin 2012

Bel exercice de style sachant aussi émouvoir le spectateur, produit pour l’académie du Cinéma de Beijing, il offre de superbes images, selon un large format cinématographique, panoramique. Le décor se montre typique du cinéma ethnique, avec néanmoins un scénario mélancolique et une réflexion sur le métier de photographe, inspirés par la modernité.

L’ œuvre aborde aussi le thème du tourisme, désormais présent dans de nombreuses productions relatives aux minorités. Les Ouïghours constituent une importante nationalité minoritaire du Xinjiang : encore neuf millions, les seuls sédentaires avec les Han, ethnie majoritaire. Cette région du nord-ouest, « nouvelle frontière » intégrée à l’Empire tardivement, en 1884, s’étend sur plus de 1 600 000 km2, un sixième de l’espace chinois, avec à peine quelque vingt millions d’habitants. La frontière terrestre du Xinjiang se déroule sur 5600 km, partagée avec huit pays. « Ouïghour » signifie « unité ».

Xiahenazan Aersilang, fille de la vedette ouïghoure Huerxide Tuerdi, naquit le 6 février 1989 au Xinjiang. Celle-ci, primée meilleure actrice en 2005 et désormais en position de responsabilité à la télévision du Xinjiang, incarne le rôle de l’entremetteuse : la présence de la mère, expérimentée, sur le tournage explique sans doute l’excellente direction d’acteurs. Xiahenazan, diplômée par l’académie du Cinéma de Beijing, suit ainsi la voie de Huerxide, qui assuma le rôle principal dans Le Cheval pourpre dès l’âge de seize ans et à qui l’académie décerna le diplôme de maîtrise en réalisation en 2003.



À la recherche de ma fille, de Wang Jun (1 - Films récents)

Bu Yi Gu Niang - 布衣姑娘
vendredi 22 juin 2012

Cette comédie légère, dont les acteurs jouent généreusement, pratique le flashback, appuyé par une dégradation délibérée de l’image, et un montage dynamique. Danses et chants ethniques émaillent la quête des origines.

Certaines phrases blessent dans le cadre de parentés compliquées, mais une douceur baigne cet éloge de la piété filiale, à l’instar des nombreuses contre-plongées lunaires caractéristiques de la Chine.



33 Jours sans amour de Teng Hua Tao (1 - Films récents)

Shi Lian 33 Tian - 失恋33天
vendredi 22 juin 2012

Le film, d’un budget de 1,5 million de dollars, en rapporta 30 dès sa première semaine de sortie, reléguant les blockbusters. Le thème des ruptures explique sans doute cette popularité, en rapport avec Le Journal de Bridget Jones et la prolixe voix off, composé de fragments, souvent en flashbacks, reliés et animés par des effets spéciaux.



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