Le 3ème Festival du Cinéma Chinois de Paris
Du 19 septembre 2007 au 2 octobre 2007, dix films chinois inédits ont été présentés au Max Linder. Également au programme de La Cinémathèque Française, une rétrospective consacrée au cinéma de Shanghai des années 30 & 40.
Le 2ème Festival du Cinéma Chinois de Paris
Le Festival du Cinéma Chinois s’est tenu du 1er au 7 mars 2006 dans les salles du complexe MK2 Bibliothèque à Paris, au cinéma Le Roxane, à Versailles du 6 au 12 Février, et à Auvers-sur-Oise le 7 mars. Il présentera un panorama de la production cinématographique chinoise avec des films récents ainsi qu’une rétrospective de films anciens dont de nombreux inédits.
Le film, rythmé par les reproductions d’œuvres, montre bien ses promotions, le rôle des jésuites à la Cour, ainsi que l’appétence pour les chevaux. Ceux-ci apparaissent dans de nombreuses positions.
Né Li Yongshun le 26 mars 1907 à Xuzhou, dans le Jiangsu, de parents illettrés, « Prunier pouvant teindre » étudia les beaux-arts à Shanghai dès 1923. Diplômé en 1925, Li Keran poursuivit un cursus post universitaire dans l’art occidental à l’Académie nationale artistique, à Hangzhou, auprès en particulier d’André Claudot qui lui apprit dessin et peinture à l’huile.
En 1946, Xu Beihong invita Keran à enseigner la peinture à l’encre aux Beaux-Arts de Beiping – la future Beijing, la capitale demeurant alors Nanjing – où il rencontra Qi Baishi (1864-1957). En 1950, on nomma Li Keran enseignant au département de peinture chinoise à l’Académie centrale des beaux-arts pékinoise, nouvellement instaurée. Le professeur publia une doctrine dans le premier numéro de Meishu : « Sur la réforme de la peinture chinoise » appelle les artistes à plonger eux-mêmes dans la vie du peuple. Li Keran professa longtemps à l’Académie centrale et peignit des paysages monumentaux pour le ministère des affaires étrangères ainsi qu’à Tian An Men.
Décédé le 5 décembre 1989 à Beijing, Li Keran bénéficie d’une bonne cote : Wan Shan Hong Bian, Dix mille collines rougeoyantes de 1964 s’adjugea 293 millions de yuans.
Dernier des trois films proposés par Marie-Claire Kuo - CDCCParis
Deuxième des trois films proposés par Marie-Claire Kuo - CDCCParis
Premier des trois films proposés par Marie-Claire Kuo - CDCCParis
QIAN Jiaxing 钱家馸, diplômé des Beaux-arts de Pékin, s’est consacré à l’animation à partir de 1956 et s’est spécialisé dans les découpages articulés auxquels il s’est formé auprès de WAN Guchan. Il a participé à une vingtaine de films d’art et réalisé ses propres oeuvres à partir de 1978. En 1984, il signe « La Légende du nouvel an », également très beau.
WANG Borong 王柏荣, entré aux Studios d’art de Shanghai en 1962, a réalisé de très beaux films, fortement influencés par les arts traditionnels, notamment « L’Enfant de feu ».三毛流浪记
HE Yumen 河玉门 a rejoint la section de cinéma d’animation de la Nouvelle Chine dès 1949, en Mandchourie, et le nombre, comme la qualité de ses réalisations, sont impressionnants.
ZHAN Tong 詹同, diplômé des Beaux-arts de Pékin en 1956, a consacré sa vie au cinéma d’animation. Il a participé à plus d’une quarantaine de films des Studios d’art de Shanghai : dessins animés, papiers découpés, films de poupées, et a assumé la direction de plusieurs d’entre eux. Malheureusement cet artiste de très haut niveau, passionné par sa tâche, est prématurément disparu en 1995.
fr 3 - Les Archives du festival ?