À Anshan, dans le Liaoning, au nord-ouest atteint par la crise industrielle, Chen Guilin, un métallurgiste licencié, aime jouer de l’accordéon avec des amis et Shu Xian, sa maîtresse. Son épouse Xiao Ju surgit pour exiger le divorce et, surtout, la garde de Xiao Yuan, leur fille mélomane. Celle-ci, héritière de l’époque mercenaire, déclare suivre le parent capable de lui fournir un piano. L’homme échafaude trois plans pour se procurer l’instrument : emprunter de l’argent, voler, forger un piano d’acier. Mais le père ne laissera-t-il pas finalement son enfant rejoindre sa mère, pour son bonheur ?
Le cinéaste affectionne le burlesque, planté dans un décor social : usines en déshérence, musique importée de l’époque soviétique, trentenaires paraissant déjà mûrs. Le symbolisme enrichit l’œuvre : des cigarettes aux cheminées industrielles en ruine.
Le piano d’acier, présenté à plus de quarante festivals tels que les festivals internationaux de Toronto, Hawaii, Cleveland, Melbourne, Shanghai, Sydney, Sarasota, Adélaïde, Dubaï, du Wisconsin, remporta le Grand prix du jury au Festival international de Miami.
L’Académie centrale chinoise d’art dramatique diplôma Zhang Meng, employé au Studio cinématographique de Chang Chun, et Wang Qian Yuan. Le festival de Tokyo décerna son premier prix à Wang Qian Yuan, celui de meilleur acteur, pour son personnage de Chen Guilin.
Qin Hai Lu, ici Shu Xian, reçut différentes récompenses pour Durian Durian de Fruit Chan.