À Beijing, la pharmacienne d’entreprise Zhu Li démissionne nuitamment, mais une automobile la renverse : elle tombe dans le coma et y reste trois années jusqu’à ce qu’un journaliste photographe fort indélicat, Liu Cong, traquant une star enceinte, s’introduise dans sa chambre d’hôpital et la réveille en cassant un flacon.
Trois mois plus tard, encore affaiblie et surtout amnésique, la malade s’installe chez Liu Cong. S’efforçant de se reconstruire, entre la capitale et le Shaanxi, la femme redécouvre, avec l’aide d’un avocat, que son laboratoire pharmaceutique commercialise des médicaments frelatés, causant le décès d’une petite fille : recouvrer la mémoire signifiera aussi retrouver sa propre culpabilité, voire perdre la liberté.
Enquête sur un coma reçut en 2011 de nombreux prix Bai He, Lys, à la onzième cérémonie célébrant les films numériques : meilleurs image, scénario, actrice et acteur. Le Festival cinématographique de Changchun le présenta.
Le département cinématographie à l’Académie du Cinéma de Beijing diplôma Wang Jing en 1990.
En 2005, le Festival cinématographique international de Taipei et le Festival du film d’Extrême-Orient italien présentèrent son Dernier niveau.
Wang Jing collabora au film officiel de Beijing 2008 et travaille régulièrement avec le producteur scénariste Xie Xiaodong : deux films précédemment, sur les migrants et le pouvoir destructeur d’Internet.
Notons l’habituel professionnalisme de CCTV. En particulier, l’héroïne Feng Bo incarne bien l’inquiétude, avec mesure.
Retrouvons les fondamentaux : nombreux repas, occasions d’échanges, flashbacks, en l’espèce intermittents à l’instar de l’image, saccadée. Le film se distingue essentiellement par le travail du chef-opérateur Liu Younian, maniériste : afféterie naturaliste de la photographie, caméra volontiers portée, tangage, recadrages, décadrages, flou, mises au point ostentatoires, obstacles dans le champ, recherche d’angles bizarres, plongées, prises de vues censées subjectives.