Au Yunnan, au sud-ouest de la Chine, parmi la minorité Hani, au début des années 1980, Ashui, timide, aide son père à vendre ses pipes en bambou dans la rue. L’enfant se prend d’affection pour sa camarade A Ni.
L’institutrice pékinoise Zhu organise une sortie de la classe unique au cinéma, ce qui passionne le garçon. Sur le chemin pluvieux du retour, A Ni tombe dans une rivière et en décédera. A Shui se réfugiera dans sa passion pour les films, tous genres confondus, jusqu’à resquiller, manquer le mariage de sa sœur, voler l’argent de son papa. Celui-ci, affaibli, se casse la jambe. Le père finit par cultiver l’amour de son fils pour le septième art. Après la vente du buffle familial, malgré l’opposition de son épouse, il achète un projecteur seize mm et remplit les formalités pour devenir projectionniste ambulant, avec A Shui comme assistant : le cinéma au paradis hani.